Féminisme et intersectionnalité, l'association des luttes

Pour en finir avec clivage entre « féminisme universaliste » et « féminisme intersectionnel“, l’émission “c’est le moment” tente d’expliquer en quoi l’intersectionnalité permet d’associer des luttes pour être plus efficace en matière de discrimination.

L’intersectionnalité a été théorisé par la juriste, universitaire et féministe afro-américaine Kimberle Crenshaw à la fin des années 80. Elle met, entre autres, en lumière le fait que l’expérience des femmes noires est différente de celle des femmes blanches et que la race doit être prise en compte dans la lutte féministe. C’est un résumé très rapide donc je vous invite à lire ses œuvres si la question vous intéresse. Depuis, l’intersectionnalité a évolué et est, pour moi, indispensable puisqu’elle prend en compte tous les aspects de la vie d’une femme et ainsi toutes les formes d’oppression qui en découlent et peuvent se chevaucher : racisme, grossophobie, lgbtphobie, classissme…

“C’est le moment”, présenté par Sarah Aziri et Benjamin Mathieu ouvre le débats avec trois invitées :

Avec Violette d’Haese, juriste et chargée de Mission égalité & lutte contre les discriminations, Tahnee, actrice, chroniqueuse et humoriste et Benjamine Weill, philosophe et autrice d’un livre récemment publié intitulé À qui profite le sale: sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français.